dimanche 14 octobre 2007

Néologismes

joueb : journal web, traduction de weblog et blog. (Source : http://joueb.com/users/biz.shtml Stéphane Gigandet.) Joueb.com est une communauté de construction de jouebs.

gaydar : se dit de la capacité à détecter l'homosexualité de quelqu'un. Le suffice -dar provient de 'radar'. Ex. J'ai un gaydar; je détecte facilement les gais.

5 commentaires:

Caroline Sigouin a dit…

Je trouve dommage qu'il y ait encore des mots homophobes qui s'inventent... Il est tiré d'où?

Caroline Sigouin
caroline.sigouin@uqac.ca

Lisanne C. a dit…

Il est tiré du vocabulaire qu'ont les homosexuels(quelques-uns, une partie, tous, -je ne sais pas-) entre eux. Est-ce donc réellement un mot homophobe?

Faut-il d'ailleurs se rappeller qu'un linguiste OBSERVE les faits de langue et ne les commente pas.

Anonyme a dit…

lol, habituellement on l'écris a l'anglaise : gaydar
Et c'est un vocabulaire utilisé entre gai alors je ne crois pas que ca soit vraiment homophobe. Dans ce millieu, beaucoup de mots du genre sont utilisés.

Caroline Sigouin a dit…

Bonjour,

un linguiste observe, décrit, sans proscrire ou prescrire, c'est vrai, mais ce n'était pas un travail de recherche que je faisais, mais bien un commentaire personnel. De plus, je trouve que ça ammorce une réflexion sociolinguistique intéressante.

Contente de savoir que ce mot n'a à tout le moins pas de caractère péjoratif, mais je trouve quand même qu'il crée une distinction entre homosexuels et hétérosexuels (parlerait-on de "straightdar"..? J'en doute). Il me semble qu'on remarque souvent ce phénomène d'affirmation de la différence dans un processus d'émencipation (pensons au féminisme), avant de passer au stade ou on passe à un traitement neutre.

Caroline Sigouin
caroline.sigouin@hotmail.com

Lisanne C. a dit…

Salut Caroline,
Ton observation est très intéresante!
C'est d'autant plus intéresant que, comme je le disais, ce mot fait partie du vocabulaire du 'milieu'. De plus, l'ensemble de ces mots ont, pour la plupart, été 'inventés' par les homosexuels eux-mêmes, pour désigner des réalités non nommées.